Les expérimentations de Kulgrim

Allez hop, c'est parti, j'ouvre ma section texte.


Je commence par mettre le texte que j'ai écrit pour le concours.


Toutes les critiques seront les bienvenues ...Donc valeureux guerriers vikings, sortez les couteaux et préparez vous à vous venger d'un mois de soufrances et de critiques. :box:



Quelque part sur une péninsule, un homme pressé. Un soldat. Le vent d’ouest lui assèche le visage. Les gouttes de sueur ne font que perler sur sa peau rougie par le soleil et l’effort. Un rapide regard au ciel et il note amèrement que l’astre continue trop promptement de filer vers l’ouest, le narguant presque lui et sa lenteur de pauvre mortel. En silence il adresse une prière au dieu soleil et à son étoile pour leur demander de ralentir leur course.

Soudain son pied gauche dérape et sa cheville se tord en un craquement. La douleur se répand en une secousse dans tout son être. Refusant de s’arrêter malgré la souffrance, il continue sa course vers l’ouest en pestant contre lui-même.

Accélère ! Le temps défile pendant que tu traînailles à regarder Hélios. Miltiade compte sur toi ! Alors cesse de te plaindre et de te distraire, oublie la douleur, et concentre-toi sur ton objectif.

Aussitôt son corps obéit et se règle avec la précision d’un métronome. Ses foulées s’allongent et leur rythme augmente, ses bras se tonifièrent pour accompagnées le battement rapide de ses jambes sur le sol, sa tête se redresse et sa respiration s’améliore.

Phidippides est taillé pour les courses d’endurance et il le sait. Ses muscles noueux, ses jambes toutes en longueur et sa résistance à la douleur étaient autant d’avantages qui lui ont permis de rentrer au service du Strategos Miltiade. Aujourd’hui, c’est pour ces capacités que Miltiade l’a choisi et il compte bien ne pas le décevoir.

Son cœur manque un battement lorsque enfin les remparts apparaissent à l’horizon.

Aller encore un effort ! Je peux le faire …

Les derniers pas vers la cité lui coûtent cher. Cette chaleur l’étouffe. Son plastron le gêne pour respirer, ses sandales compriment affreusement sa cheville blessée, son épée lui tape sa hanche, l’ennuyant de plus en plus dans sa course.

La porte enfin.

Il s’engouffre dans l’ouverture béante des fortifications. Dans l’enceinte de la ville le vent cesse de flétrir sa peau et la transpiration commence à ruisseler dans les yeux. S’essuyant d’un revers de la main, il prend la direction de la colline centrale de la cité.
Son corps commence à se rebeller contre lui. Ses mollets tirent, ses yeux sont brûlés par la sueur, sa cheville le lance violemment maintenant, ses poumons ne sont qu’un brasier infernal où l’air circule avec une difficulté croissante, son cœur s’emballe, tapant comme un sourd contre sa poitrine…

Enfin il parvient au somment de l’Acropole. Sans perdre de temps il repère une des personnes qu’il espérait bien trouver ici. Antipatros, un des membres les plus influents de la Boulé, se tient devant le temple, entouré comme toujours par une horde de courtisans.

« Conseiller ! Je suis porteur d’un message de la part du Strategos Miltiade ! »

L’interpellé se retourne et observe le soldat d’un air à la fois interrogateur et inquisiteur. Phidippides s’approche en titubant du Conseiller. Ses muscles lâchent, refusant de le soutenir plus longtemps et il s’effondre au milieu de la place, sous la statue de la déesse guerrière.

Le voyant ainsi au sol, le Conseiller et sa suite se regroupe autour du messager étendu sur les pavés. Phidippides regarde ces gens s’affairer au-dessus de lui, certains partent chercher de l’eau ou quérir un médecin. Sa vue est brouillée, tout tourne autour de lui. Il n’arrive pas à concentrer son regard sur un point précis du monde qui l’entoure, il distingue juste des visages, des figures vaguement humains.

Rassemblant ses dernières forces il s’adresse au Conseiller et à la foule présente devant le Parthénon le message que lui a confié Miltiade.

« Les Perses … » Sa voix se perd dans sa gorge consumée par les feux d’Hadès.
« Plus fort soldat ! Je n’entends point ! » Tempête Antipatros.

Phidippides sourit. Décidément ces gens là ne changeront jamais, empêtré comme ils sont dans leur mépris des autres. Mais il décide de reprendre quand même sa déclaration, puisant dans les rares ressources laissées par sa course.

« Darius…. Les Perses…. A Marathon …. La charge des hoplites les a repoussés…. L’invasion à été stoppée… »

Laissant les citoyens à leurs démonstrations de joie, Phidippides regarde la statue d’Athéna. La représentation de la déesse semble lui tendre la main en souriant. La douleur quite progressivement son corps, ses membres s’engourdissent. Fermant les yeux Phidippides se laisse aller.

Bien bien bien tout ça...quelques fautes d'orthographe, mais un ensemble agréable à lire....dommage que ce soit trop court!!!!!

Merci adré!

Je suis désolé pour les fautes, j'ai essayé de limiter les dégats pourtant^^.

Pour la longueur j'ai du mal à faire plus long car j'ai une facheuse tendance à tailler largement dans ce que j'écris...

Adré...42 Km et des brouettes c'est pas trop court...c'est très long !!!

PIL451 a écrit:Adré...42 Km et des brouettes c'est pas trop court...c'est très long !!!

Oh ben ça, ça dépend avec quoi on les fait les 42 km......

avec ce genre de reflexions...ça doit être long avec toi !!!
XD

Ok avec Adré ( normal c'est ma moitié), c'est agréable à lire.

je serai très brève: j'ai bien aimé!!!
quand aux fautes, bah adré s'y connait mieux que moi!
tu vois qu'on t'as pas massacré XD
ça sera pour le prochain texte... promis!!

rejah a écrit:tu vois qu'on t'as pas massacré XD

ben oui j'ai vu ... j'en ai presque été déçu d'ailleurs

Bon alors envoie le suivant.........on va se la jouer vrais Vikings.......