L'homme et la bête
3 participants
Page 1 sur 1
L'homme et la bête
Perché sur une hauteur, il observe. Il les regarde. Ceux qu'il a décidé de ne plus fréquenter. Il ne fait plus partie de ce monde. Il est ailleurs. La nuit le couvre, le cache. Comme une mère, l'accueille et le réconforte.
Et c'est là, blottit, qu'il couve sa bête. Encore plus dans l'ombre, encore plus cachée. Elle le ronge. Elle se nourrit de lui. Elle est comme une drogue. Elle le dévore de l'intérieur, mais emplit l'espace ainsi créé. Le faisant tenir droit.
La bête et son véhicule, son garde manger, tapis dans l'ombre.
En bas, dans le monde, la vie. Des bruits de joie qui remontent. Des chants, des danses. Ils s'amusent, profitent.
La bête et l'homme s'avancent. Tout en demeurant dans l'ombre, ils scrutent, épient, volent des morceaux de plénitude, de joie. L'homme s'en abreuve, s'en pourlèche, s'en emplit. La bête l'assèche aussitôt.
Alors ils regardent. Lui sait qu'il ne peut plus retourner dans ce monde. Enfin, il s'interroge. Il ne peut plus, ou bien est-ce la bête qui le lui interdit? Mais aussitôt, la bête se manifeste, et le ronge un peu plus.
Une nuit, il le sait, il sera devenu une coquille vide.
Mais pour l'instant, il lutte. Il s'enfonce dans le noir, le temps que la bête se calme. Il essaye de se détourner de toute cette vie, de cette joie qu'il ne peut goûter. Dans un recoin d'ombre, il s'apaise. La bête continue de bouger en lui, mais elle n'a plus rien à assécher.
Et l'homme se met à penser à ce qui l'a amené à cet état. La bête, un jour, n'était pas.
Et c'est là, blottit, qu'il couve sa bête. Encore plus dans l'ombre, encore plus cachée. Elle le ronge. Elle se nourrit de lui. Elle est comme une drogue. Elle le dévore de l'intérieur, mais emplit l'espace ainsi créé. Le faisant tenir droit.
La bête et son véhicule, son garde manger, tapis dans l'ombre.
En bas, dans le monde, la vie. Des bruits de joie qui remontent. Des chants, des danses. Ils s'amusent, profitent.
La bête et l'homme s'avancent. Tout en demeurant dans l'ombre, ils scrutent, épient, volent des morceaux de plénitude, de joie. L'homme s'en abreuve, s'en pourlèche, s'en emplit. La bête l'assèche aussitôt.
Alors ils regardent. Lui sait qu'il ne peut plus retourner dans ce monde. Enfin, il s'interroge. Il ne peut plus, ou bien est-ce la bête qui le lui interdit? Mais aussitôt, la bête se manifeste, et le ronge un peu plus.
Une nuit, il le sait, il sera devenu une coquille vide.
Mais pour l'instant, il lutte. Il s'enfonce dans le noir, le temps que la bête se calme. Il essaye de se détourner de toute cette vie, de cette joie qu'il ne peut goûter. Dans un recoin d'ombre, il s'apaise. La bête continue de bouger en lui, mais elle n'a plus rien à assécher.
Et l'homme se met à penser à ce qui l'a amené à cet état. La bête, un jour, n'était pas.
Re: L'homme et la bête
au départ, non. Mais en fait, ce paragraphe devrait servir de point de départ à une nouvelle. J'a icommencé à l'écrire, mais écrire une nouvelle, c'est tout sauf facile.
Re: L'homme et la bête
au niveau du style je trouve que la forme tres achée (phrases tres courtes et/ou arrosées de "," ) rend la lecture un peu désagréable.
l'exces de recherche de style un peu "nerveux" nuit au fond pour moi.
sinon ca a l'ai pas mal mem si c'est tres succin comme extrait
l'exces de recherche de style un peu "nerveux" nuit au fond pour moi.
sinon ca a l'ai pas mal mem si c'est tres succin comme extrait
Re: L'homme et la bête
Mais je n'ai pas mis de guillemets...
sinon, la forme achée était là pour traduire une impression de malaise. Ca ne fonctionne pas?
sinon, la forme achée était là pour traduire une impression de malaise. Ca ne fonctionne pas?
Re: L'homme et la bête
pur le "" c'e'st jusqye j'avais la flemem d'ecrire virgule :))
la forme achée fonctionne mais c'est le fait q'on la retrouve sur tes 15 lignes qui tue l'effet.
la reflexion qui l'est venue est " il a trouvé une bonne formule mais la il abuse dans son autilisation plus que masive."les effets ca se dose ;)
la forme achée fonctionne mais c'est le fait q'on la retrouve sur tes 15 lignes qui tue l'effet.
la reflexion qui l'est venue est " il a trouvé une bonne formule mais la il abuse dans son autilisation plus que masive."les effets ca se dose ;)
Re: L'homme et la bête
bon, je retiens l'idée. J'y penserai pour la suite. Car il y a une suite, mais pus par petits paragraphes. Je ne fais pas lire pour l'instant, car le texte n'est pas encore terminé, je peux y faire des changements à tout moment.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|