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Les chatouilles de la plume...
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Les chatouilles de la plume...
Bonsoir! Il m'est arrivé, il y a quelque temps, de ressentir une forte envie d'écrire de petites histoires... Bon, le talent d'écrivain ne m'habite pas mais j'vous montre quand même ce que ça a pu donner ^^ Avant de lire, respirez... lol
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Silence.
« Qui est-ce qu’on mange ce soir ? »
Il est 18 heures. Cela faisait trois heures qu’il était assis là, inerte. Sa bouche ne saurait donc rien articuler d’autre ? L’être ne bougeait pas, il souriait, les yeux perdus dans son vide cérébral. Pierre savait pourtant que c’était toujours pareil. « Bonjour ! ». « Assieds-toi ». « Oui ! ». « Quoi de neuf ? ». « Rien ». Edina le fixait, cherchant en lui une lueur de vie, ou, avec un espoir perdu, un signe d’intelligence. La masse vivante gonflait et vidait sa panse pour respirer en rythme. Par moments, quelques soubresauts secouaient la viande posée sur le canapé. Il toussait. Sa chair puante dégoulinait d’un liquide odorant qu’on appelle sueur. A l’extérieur, le temps était neigeux, les flocons recouvraient lentement le corps terreux des chemins alentours. « Un chocolat chaud ? Un café ? ». « Non, j’aime pas… ». Ces paroles résonnaient dans l’appartement et la tête d’Edina. C’est alors qu’elle comprit. Cet être. Cet amas de chair informe. Il s’agissait d’un parasite. Un vrai. Peut être n’étaient ils pas seuls. Certainement l’animal avait déjà colonisé les intérieurs d’autres couples. Lui parler ne servait à rien, les réponses n’arrivaient jamais. Pourquoi l’accueillir dans ce cas ? Par amitié ? Diantre non ! Pierre et Edina lui doivent leur rencontre. Depuis un an, ils vivent le parfait amour grâce à lui… comment l’ignorer ? Au milieu du silence, un cri ! Il se tordait de douleur, les mains enserrant son bide graisseux. « Mal au ventre ». Il bougeait ! Nos yeux fixaient l’être comme si sa venue au monde se faisait sous nos yeux. Edina reprit ses esprits et lui montra la direction des chiottes. Pas de réaction. « Qui est-ce qu’on mange ce soir ? » Exaspération. Le temps passa sans aucun signe de vie de sa part. A 19 heures 30, Edina partit à la cuisine ouvrir la boite de cassoulet qu’il restait du panier garni que son oncle et sa tante lui avaient ramené de chez eux. Sur le feu, l’odeur se diffusait… Arrivée à son nez, l’être fut pris de spasmes et se releva, souffrant. On ne le revit plus. La nouvelle se répandit dans le village, puis dans le département, en région…
Ce matin, plus de cassoulet en magasin. Les journaux titraient « Etrange pénurie dans les usines de Cassoulet, hausse de 894 pourcent de la consommation en quelques jours… »
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Silence.
« Qui est-ce qu’on mange ce soir ? »
Il est 18 heures. Cela faisait trois heures qu’il était assis là, inerte. Sa bouche ne saurait donc rien articuler d’autre ? L’être ne bougeait pas, il souriait, les yeux perdus dans son vide cérébral. Pierre savait pourtant que c’était toujours pareil. « Bonjour ! ». « Assieds-toi ». « Oui ! ». « Quoi de neuf ? ». « Rien ». Edina le fixait, cherchant en lui une lueur de vie, ou, avec un espoir perdu, un signe d’intelligence. La masse vivante gonflait et vidait sa panse pour respirer en rythme. Par moments, quelques soubresauts secouaient la viande posée sur le canapé. Il toussait. Sa chair puante dégoulinait d’un liquide odorant qu’on appelle sueur. A l’extérieur, le temps était neigeux, les flocons recouvraient lentement le corps terreux des chemins alentours. « Un chocolat chaud ? Un café ? ». « Non, j’aime pas… ». Ces paroles résonnaient dans l’appartement et la tête d’Edina. C’est alors qu’elle comprit. Cet être. Cet amas de chair informe. Il s’agissait d’un parasite. Un vrai. Peut être n’étaient ils pas seuls. Certainement l’animal avait déjà colonisé les intérieurs d’autres couples. Lui parler ne servait à rien, les réponses n’arrivaient jamais. Pourquoi l’accueillir dans ce cas ? Par amitié ? Diantre non ! Pierre et Edina lui doivent leur rencontre. Depuis un an, ils vivent le parfait amour grâce à lui… comment l’ignorer ? Au milieu du silence, un cri ! Il se tordait de douleur, les mains enserrant son bide graisseux. « Mal au ventre ». Il bougeait ! Nos yeux fixaient l’être comme si sa venue au monde se faisait sous nos yeux. Edina reprit ses esprits et lui montra la direction des chiottes. Pas de réaction. « Qui est-ce qu’on mange ce soir ? » Exaspération. Le temps passa sans aucun signe de vie de sa part. A 19 heures 30, Edina partit à la cuisine ouvrir la boite de cassoulet qu’il restait du panier garni que son oncle et sa tante lui avaient ramené de chez eux. Sur le feu, l’odeur se diffusait… Arrivée à son nez, l’être fut pris de spasmes et se releva, souffrant. On ne le revit plus. La nouvelle se répandit dans le village, puis dans le département, en région…
Ce matin, plus de cassoulet en magasin. Les journaux titraient « Etrange pénurie dans les usines de Cassoulet, hausse de 894 pourcent de la consommation en quelques jours… »
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