Re: Vous avez dit Elfes Noirs ?

par **L'errant** Dim 31 Déc 2006, 00:31

J'écris au fur et à mesure l'histoire dans le sens où je n'en connais qu'une ou deux grandes lignes et j'écris ce qui me parait approprié.
Mais je n'ai pas eu beaucoup de temps récemment ...

par **L'errant** Dim 07 Jan 2007, 19:22

La suite tant attendu de mon histoire d'elfes noirs et de mort.
A noter que c'est la 3° partie de mon chapitre...

FORT DU NORD: (3° partie)

Le Soleil levant illuminait le visage du jeune Halan, fils du baron Orland et héritier des Marches du Nord. Celui-ci bouillonnait de rage en contemplant l’ultime assaut des Elfes Noirs de la journée sur son futur fief. Malgré les pertes qui décimaient leur rang le jeune noble savait que la bataille était perdue d’avance. Il leur en voulait de ravager les terres de son enfance, il en voulait à son père de l’éloigner du front et il s’en voulait d’être aussi impuissant à défendre son pays.

De dépit il se retourna et regarda la maigre patrouille qu’il commandait. Ceux-ci étaient ébranlés de ne pouvoir participer à la défense du fort. Il devait faire quelque chose mais quoi ? Face à une armée si vaste il ne pouvait guère plus les distraire un temps puis fuir vers le royaume. Halan doutait, lui qui était d’habitude si sur de lui ne supportait le sentiment d’impuissance qui le tenaillait. Réfléchir, il devait réfléchir. Avec un tel dispositif, une si grande armée les Sombres devaient bien avoir une faille dans leur défense. Qu’est-ce qu’une armée en déplacement à besoin avant tout ? De l’eau et de la nourriture certes mais quoi d’autre ? La solution était devant lui mais il ne la trouvait pas.

Halan descendit de son poste d’observation et rejoignit sa tente au centre du camp. Il s’allongea dans son lit de camp et tenta de calmer son esprit fulminant, en vain. Un soldat souleva le pant de sa tente et s’assit face à lui.
« _Eh bien mon seigneur, on dirait que vous supportez encore moins l’attente que les hommes.
_Vraiment, répondit le jeune homme avec ironie. Mais que proposez-vous Sergent ?
_D’après vous sire pourquoi votre père vous a-t-il fait quitter le château ? répondit le dénommé Vaniz.
_Pour me protéger, pour que je n’ai pas à me battre. Il croit que je suis lâche.
Le Sergent fit claquer sa langue en signe de désapprobation et reprit :
_Vous savez sire, cela fait bien longtemps que je suis au service de votre père et une chose est vrai, s’il ne gaspille pas la vie de ses hommes il ne les chouchoute pas non plus. Il y a une raison à notre présence en ce lieu.
_Laquelle alors, cria Halan de plus en plus furieux en se levant. D’ici nous ne pouvons aider Fort du Nord alors pourquoi nous a t’il fait partir ? Dites le moi puisque vous êtes si malin.
_Nous ne pouvons en effet aider le Fort, même de l’intérieur nous ne pourrions rien faire pou remporter la victoire…
Mais nous pouvons donner du temps au royaume, dit-il après un silence pesant.
_Aider le royaume, mais c’est le Fort que nous devons protéger, répliqua le futur Baron avec véhémence.
_Calmez-vous mon seigneur, dit le Sergent avec autorité. Vous n’êtes plus un enfant, vous devez commander des hommes qui attendent de vous les bonnes décisions. Pas ce qui est bien mais ce qui est juste.
_Nous devons donc abandonner le Fort, c’est ça ?
_Exact, votre père l’a compris.
_…
_Sire ?
_Je ne le veux pas.
_A la guerre on ne peut faire ce qu’on désire. La vie n’est pas aussi simple.
_D’après vous je dois donc faire une croix sur le Fort e l’oublier à jamais ?
_Pas à jamais monseigneur, pour un temps du moins, répondit Vaniz.
Le Sergent sortit de la tente en laissant le jeune Baron seul pour qu’il réfléchisse à ses paroles. Les dire lui avait coûté plus qu’il ne pensait mais la vie n’a que faire des sentiments des hommes.

Halan réfléchissait encore aux paroles de son vieux maître d’armes. Il tentait de se dire qu’il y avait une autre solution mais au fond de lui il savait que le Sergent disait vrai et qu’il n’avait d’autre choix que d’agir en conséquence. Acceptant l’inévitable le jeune homme sentit quelque chose se briser en lui, la fin de ses rêves d’enfance. Il ne pourrait jamais devenir un seigneur veillait paisiblement sur ses terres, il serait alors un guerrier faisant payer le prix du sang à ses ennemis. Il se décida à agir vite et bien au cœur du dispositif ennemi. S’il ne pouvait les vaincre aujourd’hui il pouvait en revanche se donner le temps de les écraser plus tard.

Le crépuscule se couchait à peine lorsqu’il fit réunir son état-major de fortune dans sa tente. Il ne se composait guère plus du Sergent, d’un mage de Haldrid, de ses deux chefs de section ainsi que de lui-même. Ils attaqueraient au crépuscule faisant baigner l’arrière garde dans leur propre sang.

Alors que les ombres de la nuit laissaient place aux lumières du jour Halan méditait une dernière fois sur son plan. Ses trois sections d’hommes en armes soit trente cavaliers allaient se frayer un chemin à travers les sentinelles au triple galot pour atteindre les cheveux de bats le plus vite possible. Ils devaient en tuer le plus possible et dévaster les réserves d’avoine au maximum puis se retirer avant l’arrivée du gros de troupes ennemis. Une armée en marche a certes besoin d’eau et de nourriture pour survivre mais sa vitesse est limitée par le nombre de chevaux pouvant porter armes et bagages.

Son cœur battait de plus en plus vite alors qu’il attendait le retour de ses tueurs chargés de renvoyer les sentinelles ennemies auprès de leur Dieu. Son souffle s’accélérait, il se concentra dessus afin de se calmer. Auprès de lui Vaniz étudiait du regard le moral des hommes, leur redonnant courage par sa seule présence. Il imaginait sans mal ses deux autres chefs de section faire la même chose plus loin à sa gauche et en contrebas à sa droite en attendant son signal. L’aube naissante le faisait cligner de yeux, son ventre se nouait sous l’effet de la peur. Lorsqu’il le dirait, ses trente hommes divisés en trois sections s’élanceraient sur leurs chevaux vers le camp des Norcaines. Son sang battait douloureusement dans ses tempes, un vertige le pris. Il était presque temps, il décida de monter sur son cheval avec toute la contenance qu’il pouvait donner. Ses hommes l’imitèrent. Le temps défila encore durant une éternité jusqu'à ce qu’enfin le premiers de ses tueurs revint visiblement exténué. Il lui fit son rapport : la voie était libre. Il regarda une dernière fois autour de lui fixant ses hommes du regard alors qu’il avait lui-même les mains moites et hocha la tête en direction d’un archer. Une flèche enflammée traversa les cieux, désormais il ne pouvait reculer. Pris à son propre piège il talonna son cheval et partit en silence au galot.

Quarante mètres, un petit terrain vague séparé les bois des premières tentes. Halan espérait le franchir le plus vite possible pour échapper aux arcs Norcaines. Trente mètres, leurs cheveux gagnaient en vitesse. Vingt mètres, toujours aucun signe d’agitation. Il pouvait voir ses deux autres sections sur ses côtés. Dix mètres, il y était presque. Deux mètres, il sortit son épée du fourreau et arma son bras. Et l’abaissa sur la tête d’un sombre qui se reposait entre les tentes puis passa son chemin pour aller droit vers les chevaux.

L’alarme fut donné après que ses hommes eurent déjà commencé leur carnage. Ils transperçaient les chevaux de leurs armes, coupaient leurs lanières les faisant fuir loin du camp. Des hommes ayant allumés des torches brûlaient les réserves d’avoine. Halan fondit sur un groupe de chevaux avec deux hommes, ne prenant pas la peine de les tuer proprement, une simple blessure les rendaient inutilisable. Déjà une centaine de chevaux étaient morts ou blessaient. Les flammes commençaient à s’élever dans les airs. Quelques Norcaines essayaient de leur résister mais ils furent fauchés impitoyablement. Halan était en transe, tuant et frappant au hasard. Il porta secours à certains de ses hommes en difficulté, faisant chanter sa lame à travers les hennissements des chevaux. Plus loin ils voyaient ses deux autres sections accomplissant la même tache avec brio. Alors que la plupart des chevaux gisaient à terre un grondement se fit entendre, les Sombres se regroupaient il fallait partir.

Halan se replia avec sa section en direction du camp de la veille. Il fut rapidement par le reste de ses hommes. Un rapide bilan amenait leurs pertes à trois morts et sept blessés. Alors que l’excitation du combat descendit le jeune Baron s’éloigna de la troupe pour vomir. Epuisé il s’assit dans l’herbe en respirant difficilement. Le Sergent Vaniz le rejoint, après un silence il parla :
« _Nous nous en sortons bien monseigneur. Avec de tels dommages nous avons gagné entre deux à trois semaines.
_J’aurai préféré plus, répondit le jeune noble.
Le Sergent gloussa.
_J’aurai pensé que nous en aurions tué moins, seigneur Baron.
_Ne m’appelez pas comme cela Sergent, mon père est encore en vie.
_Sûrement sire, mais lorsque nous atteindrons le roi il ne le sera plus. »
Vaniz s’éloigna et prépara leur départ pour la cour. Ils auraient bien le temps de se reposer dans quelques heures, une fois hors de portée des elfes noirs.

par **Mélusine** Dim 07 Jan 2007, 23:20

Mais laisse nous le temps de tout lire! :P bein oui.. g pas 'core su.... honte à moi..... :$ je fatigue vite pour le moment face à l'écran.... fouetez moi si vous voullez.... c'est honteux de ma part! :$

par **L'errant** Lun 08 Jan 2007, 14:01

Mais je vous laisse le temps de lire.
Ca fait presque un mois que je n'ai pas poster sur ce topic...

par **Rackaël** Lun 08 Jan 2007, 17:20

Sois patient avec Mélusine l'Errant! Toi et moi savons qu'elle vit dans un autre monde..... Le temps s'écoule differement! lol!

par **Rackaël** Lun 08 Jan 2007, 17:31

Ce qui ne me plait pas:
1- Malgré les pertes qui décimaient leur rang le jeune noble savait que la bataille était perdue d’avance
( cette phrase m'a l'air un brin contradictoire.... peut-etre un " Au vu des pertes" ou " Avec les pertes" à la place)

2- Pris à son propre piège il talonna son cheval et partit en silence au galot.
Le truc du piège sonne mal, je vois ce que tu as voulu dire, mais dis comme ca, ca donne pas le même effet ( faudrait un truc du genre " ne pouvant désormais plus reculer") et pis pour le canasson, tu peux tourner virer ca comme tu veux, un cheval au galop silencieux........ a jamais vu!

Pour le reste, c'est de mieux en mieux. L'ecriture est tres professionnelle, on s'impregne toujours autant dans l'histoire. Reste encore quelques fautes ( mais vu que Reveanne en fait aussi et qu'elle se fait éditer qd même, j'dis pu rien :korn:)

par **Rackaël** Lun 08 Jan 2007, 17:32

oups j'oubliais........... ENCORE !!!

par **L'errant** Lun 08 Jan 2007, 19:08

Je passe en coup de vent mais:

1: Les pertes sont celles des elfes noirs. Malgré le fait que les humains tuent beaucoup de Norcaines, ceux-ci sont trop nombreux pour être vaincu.

2: C'est pas le cheval qui est silencieux mais les humains qui les montent.
Dans pas mal de charge les soldats gueulent comme pas possible, ici ils comptent sur l'effet de surprise.

Je vais voir si je peux retravailler le texte de manière à ce que se soit plus explicite.
Merci de la critique...

par **Mélusine** Lun 08 Jan 2007, 22:51

Rackaël a écrit:Sois patient avec Mélusine l'Errant! Toi et moi savons qu'elle vit dans un autre monde..... Le temps s'écoule differement!

je ne te le fais pas dire lol!

par **L'errant** Lun 08 Jan 2007, 23:34

Comment fait-elle pour prendre contact avec nous alors ?

par **Mélusine** Lun 08 Jan 2007, 23:55

C'est ma partie Humaine! je suis fille d'une sorcière et d'un moldu...

par **Rackaël** Mar 09 Jan 2007, 10:35

La drogue! bbb

par **Mélusine** Mar 09 Jan 2007, 23:12

Rhoooo! Rack! honte à toi!! (tu parles d'expérience? mdr)

par **L'errant** Sam 13 Jan 2007, 18:13

Rectification de FORT DU NORD 1° partie.
Grâce à Dame beulette nous avons moins de faute d'orthographe...

Etrangement le ciel était calme, nul oiseau ou nuage ne l’obscurcissait. Un vent venant du Nord apportait une brise rafraîchissante. Le Soleil à son zénith semblait contempler la folie des mortels.

Le Caporal Perèns remuait de sombre pensée, en faction sur le rempart extérieur de Fort du Nord il laissait voguer son regard sur l’armée en marche. Des elfes massés en force s’apprêtaient à donner l’assaut. Le spectacle avait duré deux jours durant lesquels les sombres avaient surgit de nul part sans prévenir et avait commencé de dévaster la campagne environnante. Toutes les personnes à plus d’une heure de marche avaient péri pour assouvir leur vengeance millénaire. Certains avaient été capturés soit pour devenir les esclaves de leurs nouveaux maîtres soit pour être sacrifié en l’honneur de Nor, le dieu de la nuit des elfes noirs. Il n’enviait aucun de ces sort. Un long soupir lui échappa, un hochement de tête de son compagnon de garde lui fit savoir qu’il n’était pas le seul à broyer du noir. Il tenta de chasser ces pensées et se prépara au carnage à venir.

A quelques centaines de mètres de là dans la salle de réunion du Baron Orland, l’état major des humains se réunissait. Le Baron, un homme puissamment bâti d’une quarantaine d’années, regardait ses officiers assit sur son trône.
« Nous n’avons pas beaucoup d’options, bien que la nouvelle de l’invasion des Sombres ai été propagé n’attendons pas de renfort, ils arriveraient trop tard. En revanche ce que nous pouvons faire c’est les clouer sur place le plus longtemps possible. Des suggestions ? »

Ces hommes avaient travaillé sans relâche pour permettre à une patrouille de s’enfuir. Ils avaient organisé une audacieuse diversion en plongeant leurs forces au cœur du dispositif ennemi, par la surprise ils avaient obligé les elfes à reculer pour contre attaquer. De plus une partie des troupes étaient partie avec le fils du Baron afin d’harceler les flancs des Sombres. Mais n’était-ce pas plus une manœuvre pour éloigner le jeune héritier loin du Fort, celui-ci en était persuadé. Il avait fallu du temps au Baron pour l’obliger à partir dans ce qui était pour le jeune homme une fuite déshonorante.

« Mon Seigneur si je puis me permettre. » Une ombre se détacha du fond de la salle. Encapuchonné dans une longue robe verte, le mage Haldrid s’avança.
« _Allez y mage, répondit le Baron
_Merci monseigneur. Nous savons que les elfes ont amené leurs sorciers avec eux, il leur sera facile d’invoquer les morts au plus fort de la bataille afin de relever les cadavres de nos camarades sur les remparts et nous submerger, dit-il. Afin de contrer cette magie il faudra jeter aussi vite que possible les corps sans vie du haut des tours. Forcés d’admettre leur échec ils se rabattront sur une magie plus puissante mais aussi plus dangereuse.
_En quoi cela nous avancera t-il mage ? , répliqua un des capitaine présents.
_Eh bien si vous daignez me laisser finir, répondit Haldrid, vous seriez que plus un sort est puissant plus il est dur à réaliser et plus il nécessite une intense concentration. Il suffira d’un rien pour les perturber. Imaginons qu’ils invoquent un démon, ou toutes autres créatures ils devront l’asservir. Si nous les empêchons de le faire la bête sera livrée à elle même au cœur d’une bataille, elle pourrait bien attaquer ce qui lui passe par la main.
_En clair, dit le Baron, vous proposez de les forcer à invoquer je ne sais quelle horreur de l’autre monde afin de retourner leur propre créature contre eux.
_Cela et bien d’autre chose Votre Grâce. Nous autres humains bien que peu doués dans les arts mortuaires nous excellons en magie mentale. Prévenez vos hommes que si des choses surgissent des remparts et se jettent sur les elfes ce ne sera que des illusions, de même si un nécromancien abat ses hommes c’est que nous aurons pris son esprit, répondit Haldrid avec un sourire cruel.
_Je comprends mieux pour quelles raisons le Roi m’a imposé votre présence dans mon fief, dit le Baron. Je ne vous cacherai pas que j’abhorre la magie, mais si vous arrivez à faire le dixième de ce que vous prétendez vous nous rendrez un fier service Haldrid. Une autre suggestion ?
_Non monseigneur pas dans l’immédiat.
_Bien, capitaines rejoignez vos troupes. Prévenez les de ce qu’il se passera. Je veux que tous se tiennent prêts. L’assaut commencera sans doute au crépuscule. »
La pièce se vida progressivement, les hommes lui présentant leur respect et partirent. La magie se dit-il, s’il y a bien une chose contre laquelle il ne pouvait rien c’était cela. Malgré tout leur courage ses hommes ne pouvaient rivaliser contre les sorciers et leurs arts. Sans céder au désespoir il se jura de faire tomber plus d’elfes que leurs mages ne pourront en relever.

Le crépuscule se coucha négligemment inconscient du carnage à venir. Du haut des remparts le Caporal Perèns jura, l’assaut allait débuter. Des milliers d’elfes coururent afin de se mettre à couvert au plus vite dans un fracas assourdissant. Des flèches sifflèrent dans le ciel criblant toute la zone de corps inanimés. A peine le sol touché ils se faisaient piétiner par leurs camarades. L’impressionnante vague de chair s’abattit sur les murs, des échelles apparurent sur les créneaux.

« Que Tiarra nous vienne en aide, virez-moi ses échelles, beugla le Caporal. » Une à une les échelles furent repoussées dans le vide, emportant les efles dans la tombe. Finalement les trois sombres prirent pied sur le rempart, tuant des hommes. Voyant cela Perèns leva son épée et trancha la gorge de l’elfe le plus proche, para l’attaque du suivant et lui transperça le cœur. Le dernier fut tué par deux autres soldats.

Malgré leur réputation, les elfes ne sont pas invincibles se dit Perèns. Se rappelant les ordres des Capitaines il cria :
« _Jetez moi ces salauds par dessus les remparts, les nôtres aussi.
_Mais Caporal, on va tout de même pas les laisser se faire profaner. Au diable les mages, répliqua un soldat.
_Exécution où je t’y jette moi même.
_Bien Caporal. »

Qu’importe ce qu’il pensait des ordres, Perèns ne voulait pas vérifier ce qui se passerait s’il ne suivait pas les mises en garde. On peut rarement faire confiance à un mage, mais lorsque sa vie est en jeu mieux vaut l’écouter.
Une autre échelle apparut, le Caporal la repoussa avec colère, la nuit promettait d’être sanglante…

par **L'errant** Sam 28 Juin 2008, 16:16

Eh oui déterre le topic.
Je compte poursuivre cette histoire, à moins bien sur qu'elle s'intéresse personne.
C'est un petit interlude suivant la 3° partie.
Je dois dire que je le trouve un peu court, et pas vraiment satisfaisant.
Mais bon comme je ne sais pas trop l'améliorer, dites moi ce que vous en pensez...

Interlude:

La lune scintillait dans le ciel dégagé au dessus du camp Norcaine, signe du regard implacable de Nor. Le dieu ne devait guère être satisfait de leur combat face aux humains.

Depuis plusieurs jours ces chiens, serviteurs de la lumière mettaient à mal tous ses plans, repoussant tous ses assauts et lui infligeant de cuisantes défaites. Les pertes s’accumulaient sans résultats probants.

Le général Lin’Sa était en colère, quoique que furieux était plus juste. Il tenait entre ses mains le rapport de l’arrière garde. Cette nuit un petit groupe d’humains avait ravagé enclos des chevaux de bats, retardant sa future progression vers le royaume des Hautes-Marches. Au moins ils avaient compris que leur pitoyable fort allait très bientôt s’effondrer.

Le pan de sa tente se souleva, laissant apparaitre trois elfes, chacun portant une large cape pourpre. Ils s’avancèrent dans la lumière des torches et baissèrent leur capuche, inclinant la tête en signe de soumission. Lin’Sa les dévisagea avec froideur.

« _Monseigneur, vous nous avez fait mander ? demanda leur chef, bien qu’ils sachent la raison de leur présence en cette heure tardive. Ils avaient failli face aux humains, hors l’échec n’était pas acceptable pour un membre de la caste Draco comme Lin’Sa.

_En effet ensorceleur. Je ne suis guère satisfait de vos résultats, dit-il.
J’ai accepté votre présence dans mon armée car vos pouvoirs m’étaient utiles. Toutefois vous avez fait preuve d’une totale incapacité à remplir votre rôle.
Vous n’avez pas réussi à contrer la magie humaine, pire vous vous êtes laissés berner par ces chiens. Je sais que vous vous croyez au dessus des autres de part votre caste mais soyez sûr qu’en ce lieu je suis seul juge de qui peut vivre ou qui doit mourir.

_Sire, nous ne pouvions pas savoir ce qui allait se passer. Nous avons été pris par surprise. Les humains disposent de puissants mages ne devant pas se trouver ici, en fait…

_Il suffit, coupa le général d’un ton chargé de fureur, je n’ai que faire de vos excuses.
La situation est simple ensorceleur, soit vous réussissez à prouver votre valeur dès demain, soit j’utilise vos têtes pour motiver mes troupes. Je ne laisserai pas votre médiocrité saboter une fois de plus mes plans. Est-ce bien clair ?

_Oui, monseigneur. répondit le Norcaine, l’appréhension nouant ses entrailles.

_Bien, sortez maintenant. »

Les trois ensorceleurs partirent sans protester, il n’était vraiment pas bon de se mettre à dos le général Lin’Sa. Sa cruauté envers ses ennemis n’était égalée que par celle qu’il manifestait à l’encontre des traitres et incompétents. Ne parlons même pas des lâches.

Lin’Sa regarda ces idiots s’enfuir, il n’y avait pas d’autre mot pour qualifier leur empressement à prendre congé. Il maudit une fois des plus ces mages avant de retourner à ses plans de batailles. Les humains faisaient preuve d’une résistance acharnée, pour cela au moins il les respectait. D’ici demain il tiendrait les remparts extérieurs, les condamnant à se réfugier à l’intérieur du château. De là, il pourrait agir avec plus de facilité. Après tout il pouvait largement se passer des ensorceleurs, ce n’était que des pions en plus sur son échiquier. Il se servit un verre de vin avant de poursuivre ses réflexions, bientôt il devra faire son rapport à sa caste et il devait avoir des résultats à leur fournir.

par **L'errant** Ven 04 Juil 2008, 19:56

Cela n'a pas l'air de vous inspirer.
Vous n'aimez pas ?

par **Cartman** Ven 04 Juil 2008, 21:20

Bah en fait j'avais pas vue que tu avais poster.
Perso niveaux héroic-fantasy mon truc c'est Tolkien voir un peu warhammer.
Ton texte est bien écrit me fait justement beaucoup penser à l'univer de warhammer.
J'attend dans savoir plus sur cette histoire car pour le moment rien n'est dévoilé.

par **L'errant** Ven 04 Juil 2008, 21:26

L'univers est inspiré du jeu SpellForce mais je pense prendre quelques libertés à l'avenir.
Faut dire que les premiers post date d'il y a deux ans.
Un peu vieux tout ça.

Je vais essayer de la continuer tout en améliorant le niveau.
Mais perso je pense devoir retravailler un peu tout ça....

par **beulette** Mer 13 Aoû 2008, 00:10

ben alors ? ou qu'elle est la suite ?

(oui je peux raler, j'ai donner mon avis sur ce texte :p )

par **PIL451** Mer 13 Aoû 2008, 00:12

La suite elle est en vacances je crois !

par **beulette** Mer 13 Aoû 2008, 00:29

pffffff ces gens qui sont en vacances c'est d'un pénible ;)

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