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[Nouvelle] Halo, un champ de ruine...
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[Nouvelle] Halo, un champ de ruine...
Décor: Les Covenants, une alliance religieuse d'extraterrestres, ont déclaré la guerre aux humains indignent de leurs Dieux et veulent les exterminer.
Bien évidemment l'histoire n'est pas aussi simpliste ni futile.
Pour ceux que cela s'intéressent lisez les romans et jouez aux jeux...
1400 heures, 7 décembre 2534 (Calendrier militaire)/ Système Eridanus, Eridanus 2, Elysium City
Un champ de ruine…
Voilà ce qu’il restait d’Elysuim City trois jours après le début de l’invasion Covenants.
Des immeubles éventrés, des routes effondrées, des corps mutilés.
Cela faisait 9 ans que la guerre contre les Covenants avait débuté et 5 de combat pour le Lieutenant Ilan, autrefois fière dans son armure désormais il ne lui restait que le désespoir.
De ses cheveux noirs ne restait que la crasse, ses yeux désormais ne brillaient plus que du feu de l’amertume et de la haine lorsqu’elle contemplait l’inexorable vague de Covenants avancer…
Des tirs, des cris. Elle se battait avec trente hommes dans ce qui restait d’une rue. Utilisant chaque recoins, chaque carcasses de voitures pour se protéger, elle et son unité repoussaient encore un autre assaut, retardant l’échéance…
_ Marines tenez vos position, cria t’elle.
Mais que faire, la ville entière grouillait de ces satanés Grunts, elle devait donner l’ordre de ce replier, elle le savait, elle le devait.
Le Lieutenant ouvrit une liaison COM avec le Sergent Hener.
_Sergent, il me semble qu’une école est pas loin, à 500 mètres, prenez deux hommes et partez en éclaireur.
_Bien compris M’Dame.
Cela faisait quelques mois que le Sergent se battait au coté du Lieutenant, grande gueule, autoritaire Hener donnait du cœur à ses soldats désespérés. S’il avait bien compris une chose c’est que dans le feu de l'action il ne vaut mieux pas palabrer mais s’exécuter.
_Sanders, Tellor, vous venez avec moi on ouvre la voie.
_Tout de suite Sergent.
_Tirs de couverture.
Il sortit de sa position en arrosant ces foutus Grunts d’une bonne rafale et couru vers l’arrière du peloton. Sur ces traces le suivait les deux marines.
Lentement mais surement ils parcoururent la distance qui les séparait de l’école et approchèrent de l’édifice.
En grande partie brulé des incendies de la veille, le bâtiment n’accueillerait plus des enfants enjoués, aucun autre rire ne résonnerait en ses murs…
Sur la haut de la grille on apercevait encore les lettres qui l’orné : « Complexe d’Enseignement Primaire n°119 ».
_Sanders à droite tu surveilles nos arrières, Tellor tu me couvres, je rentre.
_A vos ordres .
Tandis que les Marines se positionnaient Henner avança prudemment, il poussa la grille et balaya le hall de son fusil MA5B. Rien hormis des ombres l’habitait.
_R.A.S, poursuivons.
Le sergent continua sa progression dans le complexe, Sanders et Tellor et fin de queue.
Dans le couloir tout étais carbonisé, aucun élément du décor n’avait été épargné.
_Bah ça fous les jetons cette ambiance, dit Sanders.
_La ferme Marine, on est pas à la plage ici.
Soudain la liaison COM s’ouvrir, c’était la voix du Lieutenant :
_Alors Sergent, qu’en est-il ? Ca chauffe par ici.
_ A première vu tout est OK M’Dame.
_Très bien on arrive.
En quelques minutes la situation étais devenu intenable, de plus en plus de intenable, les Grunts exhortés par des Elites avaient repris l’assaut. Un tir ininterrompu de plusieurs centaines de balles ne suffisait pas, elle se savait condamné mais elle pouvait reculer l’échéance de quelques minutes, pour ses hommes qui plaçaient leur vie entre ses mains, elle devait le faire.
Elle ouvrir une liaison COM :
_Alors Sergent, qu’en est-il ? Ca chauffe par ici.
_ A première vu tout est OK M’Dame.
_Très bien on arrive.
Elle cria :
_Tout le monde se replie, dans le complexe, vite.
Les Marines reculèrent tout en continuant de tirer sur l’ennemi, ils descendirent la rue mais certains d’entre eux n’avaient pas bougé.
_Marines repliez-vous.
_Non M’Dame, bonne chance.
Ils vidaient leurs chargeurs tandis que la masse compacte de Grunts se rapprochait, ils voulaient accorder à leurs camarades quelques secondes de plus pour se mettre en sureté. Le Lieutenant salua en silence leur courage et reparti.
Quatre morts plus eux, cela ne lui laissait que 19 hommes encore en vie.
Elle courut le reste de la distance avec le reste de la section vers la grille, évitant les débris et carcasses de voitures.
_Sergent.
_Je suis là Lieutenant.
Hener se tenait à deux pas d’elle le visage grave.
_C’est la fin mon Lieutenant, cette école est notre dernier refuge.
_Oui Hener, c’est fini.
Tous se turent, pendant ce temps les derniers écho de tirs résonnèrent, suivit de l’explosion de plusieurs grenades.
Le Sergent repris la parole :
_Alors nous mourrons en soldats, tuons en un maximum, fendu d’un grand sourire.
Un cœur de cris lui répondit. Cela faisait trop longtemps qu’ils fuyaient désormais les chasseurs c’étaient eux.
_Tout le monde en position, y a un terrain de jeu derrière, je veux qu’il soit jonché de corps, répondit-il en souriant…
Les Marines se séparèrent, chacun se prépara une ligne de tirs dégagé, et ils attendirent l’arrivé de leurs poursuivants.
Le premier Elite qui entra ne parcouru qu’un mètre avant d’être fauché par des tirs croisés. Une horde de Grunts connut la même fin, puis des Jackals se protégeant de leur bouclier commencèrent à répliquer. Des grenades à plasmas furent lancées et explosèrent sur les Marines.
Les Covenants pénétrèrent le bâtiment en masse et cette paisible école se transforma en champ de tirs. Partout des combats isolés éclatèrent, tirs et détonations accompagnés d’hurlement donnèrent à cette scène un aspect surréaliste. Pour chaque humain mort des dizaines de Covenants tombés…
Le Lieutenant étais arrivé au confin du terrain de jeu lorsque les Covenants entrèrent. Elle plaça ses deux derniers marines à ses côtés, l’un d’eux munie d’un lances-roquettes M 19 SSM ainsi que le Sergent.
_C’est nous qui fermerons le bal Lieutenant, faisons ça bien.
_Pour sur Hener.
_M’Dame vous penserez qu’on gagnera cette guerre, enfin je veux dire le CSNU ?
_Je n’en est pas la moindre idée Sergent mais cela ne nous concernent plus désormais.
_Oui, c’est juste que je n’aime pas l’idée de laisser les combats à d’autres.
_Nous en avons fais bien assez, terminons en beauté.
_M’Dame ils sont là, cria un des Marines.
Ils ouvrirent le feu, les centaines de balles explosives fauchant les Grunts. Les roquettes prirent pour cibles les groupes d’Elites. Le sang se répandit sur le sol goudronné, une horrible marre orangé qui les firent sourirent. Les blessés se faisaient piétiner à peine le sol touché. L’un des Marines hurla, le torse noirci par un tir de plasma, des Jackals répondirent par un feu nourrit les obligeant à ce protéger…
Déjà des Elites les avaient rattrapés, l’un d’eux tira sur le Lieutenant qui s’effondra, l’épaule touchée. Le Sergent riposta en criblant le corps du tireur puis fut tué à son tour.
Le Lieutenant allongé sur le sol vu le dernier Marines mourir en silence. Le silence, il n’avait jamais étais aussi présent depuis le début de la guerre. Elle pouvait entendre le vent s’engouffrer dans ses oreilles. Le temps se ralenti, le sol n’étais pas herbeux en haut de la colline, elle était dénudée surement par les enfants qui y avaient l’habitude de jouer…
Puis de la poussière s’éleva du sol, elle se sentit être soulevé. Nulle douleur ne l’assaillait, nulle peur ne la pris lorsqu’elle vit le visage de l’Elite s’approché d’elle. Juste le vent et un engourdissement de plus en plus présent…
Elle entendit l’Elite dire quelque chose, ses mâchoires remuèrent. Elle se souvint de son enfance, les bras de sa mère, le voix de son père. Elle se revit à l’école d’officiers, major de sa promotion, ses premières armes, son premier commandement, son premier carnage. Elle se souvint de ces planètes rasées, des humains dévorés par des meutes de Grunts. Elle se souvint de sa rage. Elle regarda une dernière fois l’Elite, son regard méprisant et se souvint de la grenade qui restait sur sa ceinture…
Un bras levé, une grenade dégoupillé, un poing serré. Une dernière explosion résonna. Une pluie de sang rouge et bleu s’éleva de ce qui était avant une colline verdoyante.
Voilà ce qui restait du Complexe d’Enseignement Primaire n°119.
Un champ de ruine…
Bien évidemment l'histoire n'est pas aussi simpliste ni futile.
Pour ceux que cela s'intéressent lisez les romans et jouez aux jeux...
1400 heures, 7 décembre 2534 (Calendrier militaire)/ Système Eridanus, Eridanus 2, Elysium City
Un champ de ruine…
Voilà ce qu’il restait d’Elysuim City trois jours après le début de l’invasion Covenants.
Des immeubles éventrés, des routes effondrées, des corps mutilés.
Cela faisait 9 ans que la guerre contre les Covenants avait débuté et 5 de combat pour le Lieutenant Ilan, autrefois fière dans son armure désormais il ne lui restait que le désespoir.
De ses cheveux noirs ne restait que la crasse, ses yeux désormais ne brillaient plus que du feu de l’amertume et de la haine lorsqu’elle contemplait l’inexorable vague de Covenants avancer…
Des tirs, des cris. Elle se battait avec trente hommes dans ce qui restait d’une rue. Utilisant chaque recoins, chaque carcasses de voitures pour se protéger, elle et son unité repoussaient encore un autre assaut, retardant l’échéance…
_ Marines tenez vos position, cria t’elle.
Mais que faire, la ville entière grouillait de ces satanés Grunts, elle devait donner l’ordre de ce replier, elle le savait, elle le devait.
Le Lieutenant ouvrit une liaison COM avec le Sergent Hener.
_Sergent, il me semble qu’une école est pas loin, à 500 mètres, prenez deux hommes et partez en éclaireur.
_Bien compris M’Dame.
Cela faisait quelques mois que le Sergent se battait au coté du Lieutenant, grande gueule, autoritaire Hener donnait du cœur à ses soldats désespérés. S’il avait bien compris une chose c’est que dans le feu de l'action il ne vaut mieux pas palabrer mais s’exécuter.
_Sanders, Tellor, vous venez avec moi on ouvre la voie.
_Tout de suite Sergent.
_Tirs de couverture.
Il sortit de sa position en arrosant ces foutus Grunts d’une bonne rafale et couru vers l’arrière du peloton. Sur ces traces le suivait les deux marines.
Lentement mais surement ils parcoururent la distance qui les séparait de l’école et approchèrent de l’édifice.
En grande partie brulé des incendies de la veille, le bâtiment n’accueillerait plus des enfants enjoués, aucun autre rire ne résonnerait en ses murs…
Sur la haut de la grille on apercevait encore les lettres qui l’orné : « Complexe d’Enseignement Primaire n°119 ».
_Sanders à droite tu surveilles nos arrières, Tellor tu me couvres, je rentre.
_A vos ordres .
Tandis que les Marines se positionnaient Henner avança prudemment, il poussa la grille et balaya le hall de son fusil MA5B. Rien hormis des ombres l’habitait.
_R.A.S, poursuivons.
Le sergent continua sa progression dans le complexe, Sanders et Tellor et fin de queue.
Dans le couloir tout étais carbonisé, aucun élément du décor n’avait été épargné.
_Bah ça fous les jetons cette ambiance, dit Sanders.
_La ferme Marine, on est pas à la plage ici.
Soudain la liaison COM s’ouvrir, c’était la voix du Lieutenant :
_Alors Sergent, qu’en est-il ? Ca chauffe par ici.
_ A première vu tout est OK M’Dame.
_Très bien on arrive.
En quelques minutes la situation étais devenu intenable, de plus en plus de intenable, les Grunts exhortés par des Elites avaient repris l’assaut. Un tir ininterrompu de plusieurs centaines de balles ne suffisait pas, elle se savait condamné mais elle pouvait reculer l’échéance de quelques minutes, pour ses hommes qui plaçaient leur vie entre ses mains, elle devait le faire.
Elle ouvrir une liaison COM :
_Alors Sergent, qu’en est-il ? Ca chauffe par ici.
_ A première vu tout est OK M’Dame.
_Très bien on arrive.
Elle cria :
_Tout le monde se replie, dans le complexe, vite.
Les Marines reculèrent tout en continuant de tirer sur l’ennemi, ils descendirent la rue mais certains d’entre eux n’avaient pas bougé.
_Marines repliez-vous.
_Non M’Dame, bonne chance.
Ils vidaient leurs chargeurs tandis que la masse compacte de Grunts se rapprochait, ils voulaient accorder à leurs camarades quelques secondes de plus pour se mettre en sureté. Le Lieutenant salua en silence leur courage et reparti.
Quatre morts plus eux, cela ne lui laissait que 19 hommes encore en vie.
Elle courut le reste de la distance avec le reste de la section vers la grille, évitant les débris et carcasses de voitures.
_Sergent.
_Je suis là Lieutenant.
Hener se tenait à deux pas d’elle le visage grave.
_C’est la fin mon Lieutenant, cette école est notre dernier refuge.
_Oui Hener, c’est fini.
Tous se turent, pendant ce temps les derniers écho de tirs résonnèrent, suivit de l’explosion de plusieurs grenades.
Le Sergent repris la parole :
_Alors nous mourrons en soldats, tuons en un maximum, fendu d’un grand sourire.
Un cœur de cris lui répondit. Cela faisait trop longtemps qu’ils fuyaient désormais les chasseurs c’étaient eux.
_Tout le monde en position, y a un terrain de jeu derrière, je veux qu’il soit jonché de corps, répondit-il en souriant…
Les Marines se séparèrent, chacun se prépara une ligne de tirs dégagé, et ils attendirent l’arrivé de leurs poursuivants.
Le premier Elite qui entra ne parcouru qu’un mètre avant d’être fauché par des tirs croisés. Une horde de Grunts connut la même fin, puis des Jackals se protégeant de leur bouclier commencèrent à répliquer. Des grenades à plasmas furent lancées et explosèrent sur les Marines.
Les Covenants pénétrèrent le bâtiment en masse et cette paisible école se transforma en champ de tirs. Partout des combats isolés éclatèrent, tirs et détonations accompagnés d’hurlement donnèrent à cette scène un aspect surréaliste. Pour chaque humain mort des dizaines de Covenants tombés…
Le Lieutenant étais arrivé au confin du terrain de jeu lorsque les Covenants entrèrent. Elle plaça ses deux derniers marines à ses côtés, l’un d’eux munie d’un lances-roquettes M 19 SSM ainsi que le Sergent.
_C’est nous qui fermerons le bal Lieutenant, faisons ça bien.
_Pour sur Hener.
_M’Dame vous penserez qu’on gagnera cette guerre, enfin je veux dire le CSNU ?
_Je n’en est pas la moindre idée Sergent mais cela ne nous concernent plus désormais.
_Oui, c’est juste que je n’aime pas l’idée de laisser les combats à d’autres.
_Nous en avons fais bien assez, terminons en beauté.
_M’Dame ils sont là, cria un des Marines.
Ils ouvrirent le feu, les centaines de balles explosives fauchant les Grunts. Les roquettes prirent pour cibles les groupes d’Elites. Le sang se répandit sur le sol goudronné, une horrible marre orangé qui les firent sourirent. Les blessés se faisaient piétiner à peine le sol touché. L’un des Marines hurla, le torse noirci par un tir de plasma, des Jackals répondirent par un feu nourrit les obligeant à ce protéger…
Déjà des Elites les avaient rattrapés, l’un d’eux tira sur le Lieutenant qui s’effondra, l’épaule touchée. Le Sergent riposta en criblant le corps du tireur puis fut tué à son tour.
Le Lieutenant allongé sur le sol vu le dernier Marines mourir en silence. Le silence, il n’avait jamais étais aussi présent depuis le début de la guerre. Elle pouvait entendre le vent s’engouffrer dans ses oreilles. Le temps se ralenti, le sol n’étais pas herbeux en haut de la colline, elle était dénudée surement par les enfants qui y avaient l’habitude de jouer…
Puis de la poussière s’éleva du sol, elle se sentit être soulevé. Nulle douleur ne l’assaillait, nulle peur ne la pris lorsqu’elle vit le visage de l’Elite s’approché d’elle. Juste le vent et un engourdissement de plus en plus présent…
Elle entendit l’Elite dire quelque chose, ses mâchoires remuèrent. Elle se souvint de son enfance, les bras de sa mère, le voix de son père. Elle se revit à l’école d’officiers, major de sa promotion, ses premières armes, son premier commandement, son premier carnage. Elle se souvint de ces planètes rasées, des humains dévorés par des meutes de Grunts. Elle se souvint de sa rage. Elle regarda une dernière fois l’Elite, son regard méprisant et se souvint de la grenade qui restait sur sa ceinture…
Un bras levé, une grenade dégoupillé, un poing serré. Une dernière explosion résonna. Une pluie de sang rouge et bleu s’éleva de ce qui était avant une colline verdoyante.
Voilà ce qui restait du Complexe d’Enseignement Primaire n°119.
Un champ de ruine…
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