Ceci est une prévisualisation d'un thème de Hitskin.com
Installer le thème • Retourner sur la fiche du thème
Concours texte
+9
Marix
michamacha
rejah
Kulgrim
v2
beulette
Rackaël
PIL451
Adrenaline
13 participants
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Concours texte
bah voilà c'est résolu ^^
reste plus qu'à mettre ça au clair dans le réglement du concour!!
hein adré?
donc on peut commencer dès maintenant?
reste plus qu'à mettre ça au clair dans le réglement du concour!!
hein adré?
donc on peut commencer dès maintenant?
rejah- Commercant
-
Nombre de messages : 54
Age : 39
Localisation : je me le demande bien!
Art de prédilection : étudiante
Loisirs : lecture, ciné et pleins d'autres choses dont je me rappelle pas là!
Date d'inscription : 01/07/2007
Re: Concours texte
Simple question, le texte peut etre aussi grand qu'on veut ? Et si oui, le dessineux choisit lui meme le passage a faire ? Et si tout ça c'est ok, dès qu'on a le texte, on le met ? :) Non parce que moi, je suis partante et je pourrais l'avoir finit ce soir mon texte ..
Autre question : faut-il obligatoirement qu'il y ait une fin ? Ou ça peut etre un début de récit seulement (si c'est un début, bien décrit, évidemment ^^)?
J'vais deja reflechir a une idée, quant a la personne est deja toute trouvée
Autre question : faut-il obligatoirement qu'il y ait une fin ? Ou ça peut etre un début de récit seulement (si c'est un début, bien décrit, évidemment ^^)?
J'vais deja reflechir a une idée, quant a la personne est deja toute trouvée
Re: Concours texte
Encore une (désolée :) j'veux bien me renseigner :) :
etranger .. Ca peut être .. Comment dire ..( Dur a expliquer ce que je veux dire sans dévoiler mon idée ...(si elle est valable...) )
Disons, par exemple, le sujet aurait été "la gourmandise", est ce que j'aurais pu dévier sur une personne qui est gourmand de torture ? et donc, qu'il est obsédé par la torture, sous toutes ses formes (c'est crade mais bon, c'est pour donner une idée de ce que je veux dire) ... Enfin, dévier quoi... ?
Fin.. Vous voyez ?
etranger .. Ca peut être .. Comment dire ..( Dur a expliquer ce que je veux dire sans dévoiler mon idée ...(si elle est valable...) )
Disons, par exemple, le sujet aurait été "la gourmandise", est ce que j'aurais pu dévier sur une personne qui est gourmand de torture ? et donc, qu'il est obsédé par la torture, sous toutes ses formes (c'est crade mais bon, c'est pour donner une idée de ce que je veux dire) ... Enfin, dévier quoi... ?
Fin.. Vous voyez ?
Re: Concours texte
tu froles le hors sujet !!!
etranger ...bein c'est etranger...et pas torture ou bicyclette !
Etranger...
etranger ...bein c'est etranger...et pas torture ou bicyclette !
Etranger...
Re: Concours texte
marix > étrangeR et pas étrange ......
et pour le texte sans fin, ça fait bizarre non ?
et pour le texte sans fin, ça fait bizarre non ?
Re: Concours texte
essai de pas le faire trop long le texte sinon le dessineux va partir sur un 44 planches..
le sujet est "Etranger".. donc à toi de voir comment tu percois ce sujet, ce que ca t'inspire.. c'est le but des sujets vagues.. ca permet de surfer sur plus de possibilités !
Le veilleur..
le sujet est "Etranger".. donc à toi de voir comment tu percois ce sujet, ce que ca t'inspire.. c'est le but des sujets vagues.. ca permet de surfer sur plus de possibilités !
Le veilleur..
Erik le Rouge- Les druides
-
Nombre de messages : 181
Age : 48
Date d'inscription : 03/08/2006
Re: Concours texte
Oui beulette, je l'ai vu après.
Bah les textes sans fin permettent de t'imaginer toi-même la fin.. C'est pas plus mal.
PIL, non mais là, c'était un exemple avec le mot gourmandise, mais imaginons j'parle d'une personne étrangère a quelque chose, aussi bien mentalement que physiquement, c'est possible ou pas? Heureusement pour la torture :), c'était qu'un exemple.
Ok Erik le Dragon. Mais du coup, je sais pas si je peux faire ce que je sentais à la base ou pas .. :)
Bah les textes sans fin permettent de t'imaginer toi-même la fin.. C'est pas plus mal.
PIL, non mais là, c'était un exemple avec le mot gourmandise, mais imaginons j'parle d'une personne étrangère a quelque chose, aussi bien mentalement que physiquement, c'est possible ou pas? Heureusement pour la torture :), c'était qu'un exemple.
Ok Erik le Dragon. Mais du coup, je sais pas si je peux faire ce que je sentais à la base ou pas .. :)
Re: Concours texte
Bien sur que c'est possible, il faut (c'est pas toujours évident) que ton lecteur comprendre à un moment de ton texte ou tu as fait le rappochement avec le theme.
Etranger ça veut dire, non familier, ou encore etranger au sens propre c'est à dire qui n'est pas du pays, etc... tu epux donc entendre par etranger ce que tu veux tant que cela colle avec une des définitions du mot.
Le dessineux fera ce qu'il veut comme illustration, c'est sa partie à lui il est donc seul maitre à bord.
Voilà en esperant avoir été clair :)
Etranger ça veut dire, non familier, ou encore etranger au sens propre c'est à dire qui n'est pas du pays, etc... tu epux donc entendre par etranger ce que tu veux tant que cela colle avec une des définitions du mot.
Le dessineux fera ce qu'il veut comme illustration, c'est sa partie à lui il est donc seul maitre à bord.
Voilà en esperant avoir été clair :)
Adrenaline- Boucs sacrés
-
Nombre de messages : 1515
Age : 51
Localisation : Jamais tres loin
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Concours texte
erick > bah illu veut pas forcément dire adaptation bd, faut respecter le texte aussi
perso comptez pas sur moi pour une bd en 10 volumes hein ;)
marix > de toute façon c'est toi qui vois et les membres qui votent ^^
adré > une fois que c'est mis au clair, tu édites le premier post pour poser clairement les règles ? (tu l'as peut etre fait je suis pas allée voir hum) comme ça ceux qui ont pas suivi se taperont pas 3 pages de flood
perso comptez pas sur moi pour une bd en 10 volumes hein ;)
marix > de toute façon c'est toi qui vois et les membres qui votent ^^
adré > une fois que c'est mis au clair, tu édites le premier post pour poser clairement les règles ? (tu l'as peut etre fait je suis pas allée voir hum) comme ça ceux qui ont pas suivi se taperont pas 3 pages de flood
Re: Concours texte
Non pas encore fait ... je fais ça dans la journée sans faute et je déclaes un peu les dates.
Adrenaline- Boucs sacrés
-
Nombre de messages : 1515
Age : 51
Localisation : Jamais tres loin
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Concours texte
Voilà pour moi .... :)
Une princesse en terre étrangère
Une petite fille courait en riant aux éclats le long des nombreux couloirs d’un palais aux milles reflets. Ces cheveux noir ébène s’emmêlaient et s’entortillaient au fil de sa course. Elle était terriblement gai, et plus encore quand elle entendait la voix de sa nourrice Süheyla l’appeler à tue tête, désespérant de l’attraper avant le bain du soir.
« - Aslihan, mademoiselle, où êtes-vous ? Revenez. Aslihan, il est l’heure de votre toilette, soyez raisonnable. Aslihannnnnn. »
Süheyla avait une patience d’ange avec la jeune princesse qui n’en faisait toujours qu’à sa tête. Elle était douce et tendre avec elle. Elle lui faisait faire des promenades interminables dans les jardins du palais, en lui racontant une histoire sur chacune des fleurs et chacun des animaux rencontrés. Elle passait de longs moments à lui brosser ces superbes cheveux dignes d’une princesse turque.
Süheyla était la nourrice de la princesse, mais aussi un peu une seconde mère, la sienne était bien trop prise par les tâches demandées par le sultan Reshat son père. Aslihan considérait aussi sa nourrice comme sa compagne de jeu, elles ne se quittaient jamais. Mais aujourd’hui Aslihan avait envie de jouer à un autre jeu : faire enrager Süheylan.
Elle courait toujours quand elle percuta quelqu’un.
« - Süheyla ? Comment tu as fait nourrice ?
- Jeune princesse, il est l’heure de votre toilette et ce soir je ne serai pas votre conteuse.
- Qui donc si ce n’est pas toi, nourrice ?
- Vous verrez, c’est une surprise. »
Aslihan soupira et suivi sa nourrice jusqu’au haremlik (1). Une fois la toilette faite avec les eunuques, la sultane vint rejoindre sa fille dans sa chambre. Aslihan trépignât de joie en voyant sa mère passer la porte de sa chambre.
« - Annedjim (2), comme je suis heureuse de vous voir, comme vous me manquez tous les jours. » ,fit la jeune princesse ravie de sa surprise.
«- Ce sera donc vous qui me ferez la lecture ?
- Oui ma belle Aslihan, ce soir je vous fais la lecture. »
La lecture fut douce et agréable à souhait, la jeune princesse adorait être en compagnie de la sultane, c’était comme passer un moment magique, un moment de délices ultimes. Le bonheur pour une petite fille de 9 ans qui ne voyait que très rarement son père ou sa mère.
Le sultan fût mis en place au pouvoir à la suite de la chute de son frère le sultan Abdul Hamid par les Jeunes Turcs. Toutefois le pays restait agité et le sultan avait fort à faire. La sultane le soutenait et l’accompagnait sans cesse et ne pouvait que peu s’occuper de cette jeune princesse.
« - Il est maintenant l’heure de vous endormir, Djijim (3). Que la nuit vous soit douce !
- Merci, la votre aussi, Annedjim. Demain vous me ferez à nouveau la lecture ?
- Pas demain, Djijim, peut être une prochaine fois. »
Aslihan fit la moue malgré le fait que son rang et son âge ne l’y autorisait plus depuis longtemps.
Annedjim lui déposa un baiser sur le front et sortit de la chambre avec la grâce qui la caractérisait dans tout le royaume.
Aslihan ne mit pas longtemps à s’endormir, la petite fille avait tellement couru au travers du palais qu’elle était maintenant épuisée. Elle s’évapora dans de doux rêves baignés dans le souvenir du visage de sa mère.
Au petit matin la princesse fut tirée de son sommeil par une mélodie jouée par une kalfa (4). Une coutume orientale veut que l’on se préserve d’un réveil brutal, car pendant le sommeil l’âme part errer dans d’autres mondes et il est bon de lui laisser le temps de revenir en douceur dans le corps.
La jeune Aslihan se réveillait donc tout en douceur, en ce début de matinée de fin d’hiver. Süheyla vint comme à l’accoutumé pour l’aider à se préparer avant de se rendre dans la grande salle de repas, pour le petit déjeuner.
Une fois prête, elles sortirent toutes les deux et Aslihan racontait avec quel bonheur elle avait écouté l’histoire de la Sultane, la veille.
Un énorme vacarme interrompit son discours. Süheyla regarda par l’une des fenêtres d’où provenait le bruit, la cour intérieure était envahie par les Jeunes Turcs, l’une des ailes du palais était en feu, le bruit se faisait lourd et inquiétant. Süheyla tira la princesse par la manche de son vêtement et la ramena dans le haremlik pour la confier aux eunuques. La nourrice donna quelques ordres à ces derniers afin de protéger la princesse de la révolution qui avait désormais atteint le palais.
« - Nourrice, où pars tu ? Ne me laisse pas. J’ai peur, expliques moi, qui sont ces gens ? Que veulent-ils ?…nourrice … »
Süheyla était déjà partie à la recherche de la sultane, elle devait veiller sur elles deux. Elle avait eu pour ordre du sultan d’emmener la sultane et la princesse en lieux surs dès les premières attaques. Le sultan les redoutait depuis déjà plusieurs semaines. Elles étaient devenues inévitables, et il devrait sans doute mourir.
Süheyla ne tarda pas à arriver devant la pièce qu’affectionnait le plus la sultane, là où elle aimait à penser, à écrire ou lire. La sultane ne s’y trouvait pas.
Pendant que la nourrice de Aslihan continuait ses recherches, les eunuques avaient entreprit de cacher la princesse, mais le groupe des Jeunes Turcs avaient déjà atteint le haremlik et mettaient le feu à tous les rideaux et tissus qu’ils trouvaient, les gens du palais fuyaient en hurlant, les cris et le feu faisaient un bruit atroce. Les murs eux-mêmes tremblaient. Aslihan était terrifiée, emportée par la panique elle échappa à la surveillance des eunuques et s’enfuit par les portes cachées du palais. En très peu de temps la princesse était suffisamment loin du palais pour ne plus entendre le bruit de cette guerre qu’elle ne comprenait pas. Elle se cacha dans un fourré pour essayer de réfléchir à la situation. Que faire ? Où aller ? Elle resta cachée longtemps ne sachant que faire, puis quand la fumée qui s’envolait du palais sembla s’être atténuée, elle repartit en direction de sa demeure, avec comme seule idée en tête : retrouver Annedjim.
Quand elle arriva devant les portes du désastre, l’air sentait mauvais, le silence était revenu mais était encore plus douloureux que le bruit qu’elle avait fuit. Son cœur battait à tout rompre. Elle entra et les sanglots qu’elle retenait depuis son départ finirent par couler sur ses joues. Elle fouilla le palais de fond en comble, ce palais qu’elle connaissait si bien, elle ne reconnaissait plus rien, tout était brulé, saccagé, effondré…les larmes continuaient de glisser le long de son visage dans le plus grand silence.
Elle ne retrouva ni Annedjim, ni Süheyla. Elle erra dans les couloirs pendant des heures, ou peut être bien des jours et fini par le quitter sans savoir où aller. Elle était devenue une étrangère dans son propre pays, plus rien n’y était normal, rien, ni personne……
…
…
…
Une musique douce tira Aslihan de son sommeil.
…
…
…
Encore une nuit à revivre ce cauchemar. Encore une nuit pour ne pas oublier. Encore une nuit où elle ne connaissait ni la paix, ni le repos. Aslihan se réveillait en terre étrangère encore une fois, comme tous les matins depuis 17 ans, depuis cette révolution des Jeunes Turcs qui lui avait volé sa vie, sa famille, son bonheur. Aslihan avait dû fuir Istanbul et avait gagné le Liban. Elle se trouvait aujourd’hui en France. Sa vie était calme et sereine, mais uniquement en journée. Toutes les nuits elle revivait la chute de l’empire Ottoman. Elle avait trouvé refuge ici, sur la terre d’asile, mais resterait toujours une étrangère où qu’elle décide d’aller.
(1) Haremlik : Appartements des femmes, gardés par des eunuques.
(2) Annedjim : Chère et respectée maman
(3) Djijim : « chérie » employé pour les enfants
(4) Kalfas : Dames attachées au service du palais.
Une princesse en terre étrangère
Une petite fille courait en riant aux éclats le long des nombreux couloirs d’un palais aux milles reflets. Ces cheveux noir ébène s’emmêlaient et s’entortillaient au fil de sa course. Elle était terriblement gai, et plus encore quand elle entendait la voix de sa nourrice Süheyla l’appeler à tue tête, désespérant de l’attraper avant le bain du soir.
« - Aslihan, mademoiselle, où êtes-vous ? Revenez. Aslihan, il est l’heure de votre toilette, soyez raisonnable. Aslihannnnnn. »
Süheyla avait une patience d’ange avec la jeune princesse qui n’en faisait toujours qu’à sa tête. Elle était douce et tendre avec elle. Elle lui faisait faire des promenades interminables dans les jardins du palais, en lui racontant une histoire sur chacune des fleurs et chacun des animaux rencontrés. Elle passait de longs moments à lui brosser ces superbes cheveux dignes d’une princesse turque.
Süheyla était la nourrice de la princesse, mais aussi un peu une seconde mère, la sienne était bien trop prise par les tâches demandées par le sultan Reshat son père. Aslihan considérait aussi sa nourrice comme sa compagne de jeu, elles ne se quittaient jamais. Mais aujourd’hui Aslihan avait envie de jouer à un autre jeu : faire enrager Süheylan.
Elle courait toujours quand elle percuta quelqu’un.
« - Süheyla ? Comment tu as fait nourrice ?
- Jeune princesse, il est l’heure de votre toilette et ce soir je ne serai pas votre conteuse.
- Qui donc si ce n’est pas toi, nourrice ?
- Vous verrez, c’est une surprise. »
Aslihan soupira et suivi sa nourrice jusqu’au haremlik (1). Une fois la toilette faite avec les eunuques, la sultane vint rejoindre sa fille dans sa chambre. Aslihan trépignât de joie en voyant sa mère passer la porte de sa chambre.
« - Annedjim (2), comme je suis heureuse de vous voir, comme vous me manquez tous les jours. » ,fit la jeune princesse ravie de sa surprise.
«- Ce sera donc vous qui me ferez la lecture ?
- Oui ma belle Aslihan, ce soir je vous fais la lecture. »
La lecture fut douce et agréable à souhait, la jeune princesse adorait être en compagnie de la sultane, c’était comme passer un moment magique, un moment de délices ultimes. Le bonheur pour une petite fille de 9 ans qui ne voyait que très rarement son père ou sa mère.
Le sultan fût mis en place au pouvoir à la suite de la chute de son frère le sultan Abdul Hamid par les Jeunes Turcs. Toutefois le pays restait agité et le sultan avait fort à faire. La sultane le soutenait et l’accompagnait sans cesse et ne pouvait que peu s’occuper de cette jeune princesse.
« - Il est maintenant l’heure de vous endormir, Djijim (3). Que la nuit vous soit douce !
- Merci, la votre aussi, Annedjim. Demain vous me ferez à nouveau la lecture ?
- Pas demain, Djijim, peut être une prochaine fois. »
Aslihan fit la moue malgré le fait que son rang et son âge ne l’y autorisait plus depuis longtemps.
Annedjim lui déposa un baiser sur le front et sortit de la chambre avec la grâce qui la caractérisait dans tout le royaume.
Aslihan ne mit pas longtemps à s’endormir, la petite fille avait tellement couru au travers du palais qu’elle était maintenant épuisée. Elle s’évapora dans de doux rêves baignés dans le souvenir du visage de sa mère.
Au petit matin la princesse fut tirée de son sommeil par une mélodie jouée par une kalfa (4). Une coutume orientale veut que l’on se préserve d’un réveil brutal, car pendant le sommeil l’âme part errer dans d’autres mondes et il est bon de lui laisser le temps de revenir en douceur dans le corps.
La jeune Aslihan se réveillait donc tout en douceur, en ce début de matinée de fin d’hiver. Süheyla vint comme à l’accoutumé pour l’aider à se préparer avant de se rendre dans la grande salle de repas, pour le petit déjeuner.
Une fois prête, elles sortirent toutes les deux et Aslihan racontait avec quel bonheur elle avait écouté l’histoire de la Sultane, la veille.
Un énorme vacarme interrompit son discours. Süheyla regarda par l’une des fenêtres d’où provenait le bruit, la cour intérieure était envahie par les Jeunes Turcs, l’une des ailes du palais était en feu, le bruit se faisait lourd et inquiétant. Süheyla tira la princesse par la manche de son vêtement et la ramena dans le haremlik pour la confier aux eunuques. La nourrice donna quelques ordres à ces derniers afin de protéger la princesse de la révolution qui avait désormais atteint le palais.
« - Nourrice, où pars tu ? Ne me laisse pas. J’ai peur, expliques moi, qui sont ces gens ? Que veulent-ils ?…nourrice … »
Süheyla était déjà partie à la recherche de la sultane, elle devait veiller sur elles deux. Elle avait eu pour ordre du sultan d’emmener la sultane et la princesse en lieux surs dès les premières attaques. Le sultan les redoutait depuis déjà plusieurs semaines. Elles étaient devenues inévitables, et il devrait sans doute mourir.
Süheyla ne tarda pas à arriver devant la pièce qu’affectionnait le plus la sultane, là où elle aimait à penser, à écrire ou lire. La sultane ne s’y trouvait pas.
Pendant que la nourrice de Aslihan continuait ses recherches, les eunuques avaient entreprit de cacher la princesse, mais le groupe des Jeunes Turcs avaient déjà atteint le haremlik et mettaient le feu à tous les rideaux et tissus qu’ils trouvaient, les gens du palais fuyaient en hurlant, les cris et le feu faisaient un bruit atroce. Les murs eux-mêmes tremblaient. Aslihan était terrifiée, emportée par la panique elle échappa à la surveillance des eunuques et s’enfuit par les portes cachées du palais. En très peu de temps la princesse était suffisamment loin du palais pour ne plus entendre le bruit de cette guerre qu’elle ne comprenait pas. Elle se cacha dans un fourré pour essayer de réfléchir à la situation. Que faire ? Où aller ? Elle resta cachée longtemps ne sachant que faire, puis quand la fumée qui s’envolait du palais sembla s’être atténuée, elle repartit en direction de sa demeure, avec comme seule idée en tête : retrouver Annedjim.
Quand elle arriva devant les portes du désastre, l’air sentait mauvais, le silence était revenu mais était encore plus douloureux que le bruit qu’elle avait fuit. Son cœur battait à tout rompre. Elle entra et les sanglots qu’elle retenait depuis son départ finirent par couler sur ses joues. Elle fouilla le palais de fond en comble, ce palais qu’elle connaissait si bien, elle ne reconnaissait plus rien, tout était brulé, saccagé, effondré…les larmes continuaient de glisser le long de son visage dans le plus grand silence.
Elle ne retrouva ni Annedjim, ni Süheyla. Elle erra dans les couloirs pendant des heures, ou peut être bien des jours et fini par le quitter sans savoir où aller. Elle était devenue une étrangère dans son propre pays, plus rien n’y était normal, rien, ni personne……
…
…
…
Une musique douce tira Aslihan de son sommeil.
…
…
…
Encore une nuit à revivre ce cauchemar. Encore une nuit pour ne pas oublier. Encore une nuit où elle ne connaissait ni la paix, ni le repos. Aslihan se réveillait en terre étrangère encore une fois, comme tous les matins depuis 17 ans, depuis cette révolution des Jeunes Turcs qui lui avait volé sa vie, sa famille, son bonheur. Aslihan avait dû fuir Istanbul et avait gagné le Liban. Elle se trouvait aujourd’hui en France. Sa vie était calme et sereine, mais uniquement en journée. Toutes les nuits elle revivait la chute de l’empire Ottoman. Elle avait trouvé refuge ici, sur la terre d’asile, mais resterait toujours une étrangère où qu’elle décide d’aller.
(1) Haremlik : Appartements des femmes, gardés par des eunuques.
(2) Annedjim : Chère et respectée maman
(3) Djijim : « chérie » employé pour les enfants
(4) Kalfas : Dames attachées au service du palais.
Adrenaline- Boucs sacrés
-
Nombre de messages : 1515
Age : 51
Localisation : Jamais tres loin
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Concours texte
Comment il est nul ton texte, t'as aucune chance !
Rackaël- Thor
-
Nombre de messages : 4518
Age : 51
Localisation : Dans la nuit...... je veille!
Art de prédilection : Esclave
Loisirs : Tuer des gens, violer des animaux et cueillir des fleurs.
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Concours texte
jaloux !!!!!
Adrenaline- Boucs sacrés
-
Nombre de messages : 1515
Age : 51
Localisation : Jamais tres loin
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Concours texte
:vieux: soit pas de mauvaise fois Adré, je trouve que le commentaire de Rack est plein de raison et tout a fait justifié
Re: Concours texte
Par l'esprit de contradiction (enfin pas seulement) je voudrais dire que ce texte est super chouette!! :)
Plein d'images viennent en tête en le lisant ! Pratique pour trouver une illu !!! ;)
Plein d'images viennent en tête en le lisant ! Pratique pour trouver une illu !!! ;)
Re: Concours texte
j'y comprends que dalle a ces turcs...trucs turques !
OTTOMAN c'est un de mes super heros méconnu !
OTTOMAN c'est un de mes super heros méconnu !
Re: Concours texte
Je viens de voir ton super héros hihihihi .....
Merci misery :)
Merci misery :)
Adrenaline- Boucs sacrés
-
Nombre de messages : 1515
Age : 51
Localisation : Jamais tres loin
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Concours texte
Mais que fait la police ?
« - Allez-y, montez ma p’tite dame, restez pas dehors comme ça, sous cette pluie !
- Merci bien, monsieur, je pensais que personne n’allait s’arrêter, les gens n’ont vraiment pas de cœur aujourd’hui.
- Vous pensez bien, la gentillesse est chose rare de nos jours »
Stanislas observait d’un œil discret la superbe rouquine qui s’installait sur le siège passager de sa Chevrolet Camaro. La belle, trempée de la tête aux pieds, venait de déposer sur le siège arrière un petit sac à dos contenant ses effets personnels. Elle n’était vêtue que d’une jupe courte et d’un débardeur léger laissant deviner ses formes généreuses.
« - Oh, merci encore mon bon monsieur, je n’y croyais plus.
- Je m’appelle Stanislas, appelez moi Stan, monsieur ça fait un peu pompeux !
- D’accord Stan, moi c’est Juliette, mais appelez moi Julie.
- C’est pas un prénom américain ça ?
- C’est vrai, ma famille est originaire de France, mais Stanislas non plus je crois ? »
Ils se mirent à rire tous les deux alors que Stan enclenchait la première et se remit en route.
« -Alors Julie, dites-moi un petit peu ce qu’une charmante personne comme vous va faire à Louisville, en pleine nuit sous une pluie battante ?
- Je ne vous ai pas encore dit que j’allais à Louisville !
- Ben vous savez, au départ de Lexington, c’est la seule ville qu’on rencontrera sur cette satanée route avant au moins 70 miles !
- Pourquoi satanée route ?
- Vous n’écoutez donc pas les infos ?
- Vous parlez de ce tueur en série qui a déjà assassiné 18 auto-stoppeurs ?
- C’est tout à fait ça ma p’tite dame !
- Je suis pas trop effrayée, il semble qu’il ne s’en prenne qu’aux hommes, et puis ça m’a toujours excité ces histoires de tueurs en série. »
Stan ne pouvait plus s’empêcher de fixer l’entrejambes de sa passagère et d’imaginer sa main glisser sous le léger tissu de sa jupe. Il sentait monter en lui les mêmes pulsions qui plusieurs fois déjà lui avaient attiré pas mal d’ennuis. Les gouttes de sueur commençaient à perler sur son front, il espérait que sa passagère mettrait ça sur le compte de l’humidité ambiante.
Julie relança le sujet : « - Il paraît même qu’il tranche le sexe de ses victimes avec un couteau de guerre américain, un Camillus je crois.
- C’est exact, vous avez raison ma p’tite dame, pour tout sauf pour ses victimes.
- Ah bon ? A quel niveau ?
- Il ne s’en prend pas qu’aux hommes ma jolie, il a égorgé quelques femmes aussi.
- Mouais, j’ai entendu ça, mais j’y crois pas trop, un tueur en série applique toujours les mêmes méthodes, il a un message à faire passer !
- Vous pensez ? Vous croyez qu’il arrache les couilles de tous ceux qui en ont une plus grosse que lui et qu’il fait taire toutes les femmes qui parlent trop? ».
La remarque de Stanislas ne fît rire que lui. Il avait maintenant une envie incontrôlable de tripoter la belle rouquine, il voulait la posséder, lui faire mal. Depuis plusieurs mois il profitait des actes de ce fameux tueur en série pour laisser libre cour à ses pulsions. Il avait pris soin de s’acheter un poignard identique à celui du tueur, grâce aux médias qui diffusaient l’information en boucle. Il s’en servait pour violer et égorger ses victimes, il se débarrassait ensuite des corps le long de la route de Louisville, à proximité des endroits où la police avait retrouvé les cadavres des autres auto-stoppeurs.. Il était devenu pour sa plus grande satisfaction un copy-cat.
Il repérera au loin un petit sentier qu’il n’avait pas encore fréquenté. La pluie tombait de plus belle et il profita de l’occasion pour glisser à sa future victime : «
- Bon, je crois qu’on va s’arrêter quelques minutes le temps que la pluie se calme, ça devient impossible là !
- Bon ben je vais me fumer une cigarette si ça vous ennuie pas Stan, je crois que j’ai mis le paquet dans mon sac ».
Sur ce, la belle rouquine se retourna pour s’agenouiller sur son siège et attraper ses affaires sur la banquette arrière. La position offrait une vue imprenable sur ses sous-vêtements, une véritable provocation pensa Stan.
Il attrapa sa passagère par la taille et souleva d’un trait le peu de tissus qui voilait encore un peu sa cambrure.
« - Qu’est-ce que vous faites ? Lâchez-moi tout de suite ! » lui hurla Julie.
D’un bond son agresseur se retrouva à genoux derrière elle et tandis qu’il la maintenait par la nuque d’une main, de l’autre il entreprit de dégrafer son pantalon.
Il lui souffla doucement à l’oreille : «
- C’est pas ton jour de chance ma beauté, t’avais raison, c’est moi qui m’occupe des p’tites salopes dans ton genre, les auto-stoppeurs je les laisse pour l’autre *couillon* ! »
Julie tourna péniblement le visage dans sa direction et avec un étrange sourire de satisfaction lui répondit : »
- Qui t’as dit que « l’autre *couillon* » était un mec ? »
D’un geste rapide elle sortit de son sac un magnifique Camillus, fleuron de l’armée américaine pour sa lame teintée de noir anti-reflets. Elle l’enfonça avec violence dans le flanc de Stan. Ce dernier s’écroula sur le siège arborant un regard d’incompréhension. Le coup avait été précis et fatal, Stan sentait le sang jaillir de la plaie et la vie lui glisser entre les doigts.
Julie sortit le corps de sa victime à l’agonie et le traîna sur le bas côté de la route. Elle baissa son caleçon et regarda de nouveau Stan : «
- Ca fait trois mois que j’te cherche grosse *oula ça pue*, t’en as pas marre de saloper tout mon boulot ? », d’une geste sûr elle trancha net la virilité de Stan qui poussa son dernier hurlement.
Après avoir rapidement nettoyé les traces de sang sur le siège, elle alluma une cigarette et tourna le contact de la Chevrolet.
Au bout d’une vingtaine de miles elle aperçu un auto-stoppeur qui lui faisait de grand signes de désespoir pour échapper à la pluie. Elle s’arrêta à sa hauteur et ouvrit la porte passager : «
-Allez y, grimpez, moi c’est Juliette, mais vous pouvez m’appeler Julie ».
Rackaël- Thor
-
Nombre de messages : 4518
Age : 51
Localisation : Dans la nuit...... je veille!
Art de prédilection : Esclave
Loisirs : Tuer des gens, violer des animaux et cueillir des fleurs.
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Concours texte
Super vos textes!
Juste un truc : je vois pas en quoi le texte de rack reprends le theme de l'etranger
Sinon une petite question pour pouvoir peut etre participer : le theme comprends tous les sens du mot etranger, ou seulement le coté "d'origines etrangeres" ? Parce que c'est seulement dans son sens "altérité, corps etranger" qu'il m'inspire
voilou
Juste un truc : je vois pas en quoi le texte de rack reprends le theme de l'etranger
Sinon une petite question pour pouvoir peut etre participer : le theme comprends tous les sens du mot etranger, ou seulement le coté "d'origines etrangeres" ? Parce que c'est seulement dans son sens "altérité, corps etranger" qu'il m'inspire
voilou
Alex-noX- Guerrier Sanguinaire
-
Nombre de messages : 472
Age : 34
Localisation : Pas loin
Loisirs : Cinema Dessin Musique
Date d'inscription : 02/09/2007
Re: Concours texte
Tous les sens du mot Alex, vas y comme tu le sens.
Adrenaline- Boucs sacrés
-
Nombre de messages : 1515
Age : 51
Localisation : Jamais tres loin
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: Concours texte
Alex> Un auto-stoppeur c'est pas un étranger pour toi?
Rackaël- Thor
-
Nombre de messages : 4518
Age : 51
Localisation : Dans la nuit...... je veille!
Art de prédilection : Esclave
Loisirs : Tuer des gens, violer des animaux et cueillir des fleurs.
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Concours texte
Euh je suis un peu fatigué hein
Alex-noX- Guerrier Sanguinaire
-
Nombre de messages : 472
Age : 34
Localisation : Pas loin
Loisirs : Cinema Dessin Musique
Date d'inscription : 02/09/2007
Re: Concours texte
Ca va, je range le fouet.
Rackaël- Thor
-
Nombre de messages : 4518
Age : 51
Localisation : Dans la nuit...... je veille!
Art de prédilection : Esclave
Loisirs : Tuer des gens, violer des animaux et cueillir des fleurs.
Date d'inscription : 08/10/2006
Re: Concours texte
Bon bah je vais surement le faire ce concours :)
Coté texte
Coté texte
Alex-noX- Guerrier Sanguinaire
-
Nombre de messages : 472
Age : 34
Localisation : Pas loin
Loisirs : Cinema Dessin Musique
Date d'inscription : 02/09/2007
Re: Concours texte
Tant mieux, qui d'autres?
Rackaël- Thor
-
Nombre de messages : 4518
Age : 51
Localisation : Dans la nuit...... je veille!
Art de prédilection : Esclave
Loisirs : Tuer des gens, violer des animaux et cueillir des fleurs.
Date d'inscription : 08/10/2006
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum